“LE CHRIST POUR VOUS S’EST FAIT PAUVRE” (2 Cor 8,9)

En ce mois de mars, nous allons entrez en CARÊME qui constitue un chemin d’entrainement spirituel intense pendant quarante jours !

Chaque année, le Carême nous offre une occasion providentielle pour approfondir le sens et la valeur de notre identité chrétienne, et nous stimule à redécouvrir la Miséricorde de Dieu, pour devenir, à notre tour, plus miséricordieux envers nos frères et sœurs. Pendant ce temps béni, l’Eglise, notre Mère, nous propose certains engagements spécifiques pour nous accompagner concrètement dans ce processus de renouvellement intérieur : Ce sont la prière, le jeûne et l’aumône. Arrêtons-nous sur ce dernier engagement : L’aumône.

L’aumône est une manière concrète de venir en aide à ceux qui sont dans le besoin, et en même temps, un exercice ascétique pour se libérer de l’attachement aux biens terrestres. Combien est forte l’attirance des richesses matérielles, et combien doit être ferme notre décision de ne pas idolâtrer ! Aussi Jésus affirme-t-il d’une manière péremptoire : « Vous ne pouvez servir Dieu et l’argent. » (Luc 16,13) L’aumône nous aide à vaincre cette tentation permanente de s’enrichir ! Elle nous apprend à aller à la rencontre des besoins de notre prochain et à partager avec les autres ce que, par grâce divine, nous possédons.

L’Evangile met en lumière un aspect caractéristique de l’aumône chrétienne : elle doit demeurer cachée ! « que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite. », dit Jésus, « afin que ton aumône se fasse en secret. » (Mt 6,3-4)… Ainsi tout doit être accompli pour la gloire de Dieu et non pour la nôtre ! L’aumône n’est pas seulement une simple philanthropie : elle est plutôt une expression concrète de la charité, vertu théologale qui exige la conversion intérieure « l’Amour de Dieu et des frères et sœurs, » l’imitation de Jésus-Christ qui, en mourant sur la Croix, se donna tout entier pour notre salut.

L’aumône éduque à la générosité de l’amour ! L’Eglise nous invite donc à considérer l’aumône avec un regard plus profond, qui transcende la dimension purement matérielle et Jésus nous a enseigné qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir ! Quand nous agissons avec amour, nous exprimons la vérité de notre être : nous avons en effet été créés, non pour nous-mêmes, mais pour Dieu et pour nos frères et sœurs ! Chaque fois que, par amour pour Dieu et des autres, nous partageons nos biens avec notre prochain qui est dans le besoin, nous expérimentons que la plénitude de la vie vient de l’amour et que tout se transforme pour nous en bénédictions sous forme de paix et de joie !

En récompense de nos aumônes, le Père céleste nous donne Sa joie ! Mais il y a plus encore : Saint Pierre cite parmi les fruits spirituels de l’aumône le pardon des péchés !: « La charité couvre une multitude de péchés » (1P 4,8) La liturgie du Carême répète souvent que Dieu nous offre, à nous pécheurs, la possibilité d’être pardonnés. Le fait de partager ce que nous possédons avec les pauvres nous dispose à recevoir un tel don. L’aumône, en nous rapprochant des autres, nous rapproche de Dieu, et elle peut devenir l’instrument d’une authentique conversion et d’une réconciliation avec Lui et avec nos frères.

A travers la pratique de l’aumône, entrainons-nous spirituellement pour croitre dans la charité et reconnaitre Jésus dans les pauvres. En aidant matériellement les autres soyons des témoins de l’Amour de Jésus !

Que la Sainte Vierge Marie, Mère et Servante fidèle du Seigneur, nous aide à livrer le vrai « combat spirituel » de ce Carême avec les armes de la prière, du jeûne et de la pratique de l’aumône, afin de parvenir aux célébrations des fêtes pascales en étant entièrement renouvelés en esprit. Bon et saint Carême !

Pere philippe BLOT.mep

“LE CHRIST POUR VOUS S’EST FAIT PAUVRE” (2 Cor 8,9)

En ce mois de mars, nous allons entrez en CARÊME qui constitue un chemin d’entrainement spirituel intense pendant quarante jours !

Chaque année, le Carême nous offre une occasion providentielle pour approfondir le sens et la valeur de notre identité chrétienne, et nous stimule à redécouvrir la Miséricorde de Dieu, pour devenir, à notre tour, plus miséricordieux envers nos frères et sœurs.

Pendant ce temps béni, l’Eglise, notre Mère, nous propose certains engagements spécifiques pour nous accompagner concrètement dans ce processus de renouvellement intérieur : Ce sont la prière, le jeune et l’aumône. Arrêtons-nous sur ce dernier engagement : L’aumône.

L’aumône est une manière concrète de venir en aide à ceux qui sont dans le besoin, et en même temps, un exercice ascétique pour se libérer de l’attachement aux biens terrestres. Combien est forte l’attirance des richesses matérielles, et combien doit être ferme notre décision de ne pas idolâtrer ! Aussi Jésus affirme-t-il d’une manière péremptoire : « Vous ne pouvez servir Dieu et l’argent. » (Luc16,13)

L’aumône nous aide à vaincre cette tentation permanente de s’enrichir ! Elle nous apprend à aller à la rencontre des besoins de notre prochain et à partager avec les autres ce que, par grâce divine, nous possédons.

L’Evangile met en lumière un aspect caractéristique de l’aumône chrétienne : elle doit demeurer cachée ! « que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite. », dit Jésus, « afin que ton aumône se fasse en secret. » (Mt6,3-4)… Ainsi tout doit être accompli pour la gloire de Dieu et non pour la notre ! L’aumône n’est pas seulement une simple philanthropie : elle est plutôt une expression concrète de la charité, vertu théologale qui exige la conversion intérieure » l’Amour de Dieu et des frères et sœurs, » l’imitation de Jésus-Christ qui, en mourant sur la Croix, se donna tout entier pour notre salut.

L’aumône éduque à la générosité de l’amour ! L’Eglise nous invite donc » considérer l’aumône avec un regard plus profond, qui transcende la dimension purement matérielle et Jésus nous a enseigné qu’il y a plus de joie a donner qu’à recevoir ! Quand nous agissons avec amour, nous exprimons la vérité de notre être : nous avons en effet été crées, non pour nous-mêmes, mais pour Dieu et pour nos frères et sœurs !

Chaque fois que, par amour pour Dieu et des autres, nous partageons nos biens avec notre prochain qui est dans le besoin, nous expérimentons que la plénitude de la vie vient de l’amour et que tout se transforme pour nous en bénédictions sous forme de paix et de joie !

En récompense de nos aumônes, le Père céleste nous donne Sa joie ! Mais il y a plus encore : Saint Pierre cite parmi les fruits spirituels de l’aumône le pardon des péchés !: « La charité couvre une multitude de péchés « (1P4,8) La liturgie du Carême répète souvent que Dieu nous offre, à nous pécheurs, la possibilité d’être pardonnés. Le fait de partager ce que nous possédons avec les pauvres nous dispose à recevoir un tel don. L’aumône, en nous rapprochant des autres, nous rapproche de Dieu, et elle peut devenir l’instrument d’une authentique conversion et d’une réconciliation avec Lui et avec nos frères.

A travers la pratique de l’aumône, entrainons-nous spirituellement pour croitre dans la charité et reconnaitre Jésus dans les pauvres. En aidant matériellement les autres soyons des témoins de l’Amour de Jésus !

Que la Sainte Vierge Marie, Mère et Servante fidèle du Seigneur, nous aide à livrer le vrai « combat spirituel » de ce Carême avec les armes de la prière, du jeune et de la pratique de l’aumône, afin de parvenir aux célébrations des fêtes pascales en étant entièrement renouvelés en esprit. Bon et saint Carême !

Pere philippe BLOT.mep