Traditionnellement, il existe deux grandes fêtes nationales en Corée: L’une est le « seollal », et l’autre est le « chusok ».
Selon le calendrier lunaire, le « seollal » est le Nouvel an lunaire (premier jour de l’année lunaire) et le « chusok » le 15 août lunaire symbolisent la période des récoltes.
Pour ces deux fêtes, les coréens vont dans leur famille. Pour les coréens, c’est plus qu’une tradition, c’est une « religion ».
Pendant ces deux fêtes, plus de 40 millions de coréens se déplacent dans tout le pays, malgré les embouteillages, les coréens doivent a tout prix retourner dans leur pays natal, la ou leurs parents et ancêtres habitent.
En Corée, par tradition, il faut passer le nouvel an en compagnie de sa famille.
Le matin, toute la famille, habillée en robe traditionnelle (Hanbok), fait des offrandes à ses ancêtres. Apres, les enfants font de grandes révérences et prosternations (Jeol) aux parents et grands-parents. Les « anciens » prononcent alors leurs « souhaits de bonheur », et donnent de l’argent aux enfants en récompense du « Jeol » (Sébé Tone)
Ensuite on mange du « Toke kouk », soupe dans laquelle on a mis des rondelles de pâte de riz. Le plat est symbolique du « Seollal », comme le sont les « Song Pions » pour le « chusok ». On peut dire que l’on a un an de plus que lorsque l’on a mange du « Toke kouk ».
Puis dans la journée, la famille se rend au cimetière, sur les tombes de ses ancêtres pour les prier et saluer. On va aussi chez les autres membres de la famille pour souhaiter et célébrer le nouvel an. En général, les jeunes vont chez les gens ages, les étudiants chez leurs professeurs…
En famille aussi on joue le « Yout nori », jeu populaire traditionnel composé de 4 bâtonnets et de pions. Pour les coréens, le « Seollal » est le vrai commencement de l’année.
Sous l’occupation japonaise, les envahisseurs avaient interdit de célébrer cette fête, mais les coréens l’ont conservée, en cachette pendant 36 ans ! Les coréens ont toujours conservé le « Seollal » comme leur principale fête populaire.