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Mois de Novembre, consacre à la prière pour nos défunts.

Nous voici en Novembre! Le premier réflexe qui vient en évoquant ce mois est celui d’une certaine tristesse. A cause des jours gris des nuages de l’automne et à cause de l’évocation de nos chers disparus. Les chrétiens, que nous sommes, partagent ce sentiment de douleur de la séparation d’avec ceux qui nous ont quittés avec tous les hommes de la terre. Et il est bien qu‘il soit ainsi, c’est la preuve que nous vivons les pieds sur terre, confrontés aux mêmes difficultés que nos contemporains.

 

Mais c’est peut-être un mois privilégié pour témoigner au monde de ce qui fait la spécificité de notre relation avec Dieu.

Saint Paul souhaitait déjà que nous ne soyons pas “comme ceux qui n’ont pas d’Esperance.” Une certaine mentalité ambiante qui prétend pouvoir nier l’existence du Royaume de Dieu se trouve ici au pied du mur, même si elle refuse de le reconnaître et même si elle essaie de s’étourdir pour ne pas “voir”.

Méditons quelques lignes du Livre de la Sagesse : il est très moderne dans sa formulation et nous renvoie à l’essentiel ! : “Par notre espérance, nous avons déjà l’immortalité.La liturgie aime nous le redire: Pour nous, la vie éternelle est déjà commencée.” Le Livre de la Sagesse (Sg 3, 1-7) : La vie des justes est dans la main de Dieu, aucun tourment n’a de prise sur eux. Celui qui ne réfléchit pas s’est imaginé qu‘ils étaient morts ; leur départ de ce monde a passé pour un malheur ; quand ils nous ont quittés, on les croyait anéantis, alors qu’ils sont dans la paix. Aux yeux des hommes, ils subissaient un châtiment, mais par leur espérance ils avaient déjà l’immortalité...

Puis, mettons-nous à l’école du Saint Père, Benoît XVI, apprenons à ne pas avoir peur de la mort mais au contraire à l’apprivoiser comme, dit-il, un “instrument de libération du mal et un chemin privilégié d’assimilation à Dieu!

Benoit XVI (prière de l’Angelus du 1r novembre 2010)La liturgie du 2 novembre et le pieux exercice de se rendre au cimetière nous rappellent que la mort chrétienne fait partie du chemin d’assimilation à Dieu et qu‘il disparaîtra lorsque Dieu sera tout en tous. La séparation des liens d’affection terrestres est assurément douloureuse, mais nous ne devons pas la craindre car celle-ci, accompagnée par la prière de l’Eglise, ne peut pas briser le lien profond qui nous unit au Christ. A cet égard, saint Grégoire de Nysse affirmait: “Celui qui a créé chaque chose dans la sagesse, a donné cette disposition douloureuse comme un instrument de libération du mal et une possibilité de participer aux biens espérés.”

Chers tous, ce mois de novembre où nous prions pour les défunts nous invite a réaliser une grande mission : Dire “oui” à la grâce de chaque instant… en faveur de ceux qui comptent sur nous pour progresser vers la vision bienheureuse de notre Seigneur Dieu.

Père Philippe BLOT – MEP

Mois d’octobre, mois du Rosaire (chapelet)

Chers toutes et tous,

 

Ce mois d’octobre est doublement « Thérésien » puisque nous y fêtons à la fois sainte Thérèse d’Avila (le 15 octobre), la grande réformatrice du Carmel, et sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face (le 1er octobre).

Ce mois verra aussi se dérouler la « Semaine missionnaire de l’Eglise », qui culminera le dimanche 23 octobre.

 Pour entrer dans cette intention, en vrai fils et fille de l’Eglise, inspirons-nous de cette phrase de saint Paul qui fait cette confidence aux gens de Corinthe au sujet de la passion qui l’habite : « Malheur à moi si je n’évangélise pas ! » et qui présente cette activité missionnaire, non pas comme une initiative personnelle, mais comme une nécessité que lui dicte le Seigneur !

Rappelons-nous aussi les paroles de Notre Saint Père, le pape Benoit XVI justement à l’occasion du dimanche consacré aux Missions. Il réaffirme la nécessité, devenue plus urgente que jamais, d’une annonce de l’Evangile à ceux qui ne le connaissent pas encore ! Il souligne en particulier que les pays de mission sont maintenant au cœur « des sociétés traditionnellement chrétiennes. » devenues aujourd’hui « réfractaires à s’ouvrir à la parole de la foi. »

Quelle est notre place à nous dans la mission universelle ?… Celle justement que la « petite fleur » de Lisieux nous indique par « la petite Voie » et qui lui a valu d’être proclamée Patronne des Missions avec saint François-Xavier.

Nous connaissons cette phrase rapportée par ses sœurs, alors qu’à la fin de sa courte vie, elle marchait péniblement à cause de la tuberculose qui envahissait tout son corps et «pour ainsi dire à bout de forces : je marche pour un missionnaire. »

Tous nos efforts pour nous unir au Cœur du Christ sont nécessaires pour la vitalité de l’Eglise qui annonce le saint Evangile.

Pour nous plonger ainsi dans le Cœur brulant du Corps Mystique, nous avons la Bible… Jésus nous dit qu’il est « le livre éclairant les nations.. » Moyen privilégié pour l’évangélisation et la ré-évangélisation…

 

Qu’en ce mois d’octobre, où nous prierons avec plus de régularité et d’intensité le chapelet, grandisse en nos cœurs le désir de faire connaitre cette « manne céleste », que sont les Saintes Ecritures.

Et que l’Esprit-Saint nous donne Sa Force pour témoigner notre foi et l’Amour et la Miséricorde de Jésus à tous ceux qui nous entourent comme de vrais missionnaires de l’Evangile.

Père Philippe Blot – MEP

 

Mois d’octobre : mois du Rosaire (chapelet)

 

Chers toutes et tous,

Ce mois d’octobre est doublement « Thérésien » puisque nous y fêtons à la fois sainte Thérèse d’Avila (le 15 octobre), la grande réformatrice du Carmel, et sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face (le 1er octobre).

Ce mois verra aussi se dérouler la « Semaine missionnaire de l’Eglise », qui culminera le dimanche 23 octobre.

Pour entrer dans cette intention, en vrai fils et fille de l’Eglise, inspirons-nous de cette phrase de saint Paul qui fait cette confidence aux gens de Corinthe au sujet de la passion qui l’habite : « Malheur à moi si je n’évangélise pas ! » et qui présente cette activité missionnaire, non pas comme une initiative personnelle, mais comme une nécessité que lui dicte le Seigneur !

Rappelons-nous aussi les paroles de Notre Saint Père, le pape Benoit XVI justement à l’occasion du dimanche consacré aux Missions. Il réaffirme la nécessité, devenue plus urgente que jamais, d’une annonce de l’Evangile à ceux qui ne le connaissent pas encore ! Il souligne en particulier que les pays de mission sont maintenant au cœur « des sociétés traditionnellement chrétiennes. » devenues aujourd’hui « réfractaires à s’ouvrir à la parole de la foi. »

Quelle est notre place à nous dans la mission universelle ?… Celle justement que la « petite fleur » de Lisieux nous indique par « la petite Voie » et qui lui a valu d’être proclamée Patronne des Missions avec saint François-Xavier.

Nous connaissons cette phrase rapportée par ses sœurs, alors qu’à la fin de sa courte vie, elle marchait péniblement à cause de la tuberculose qui envahissait tout son corps et «pour ainsi dire à bout de forces : je marche pour un missionnaire. »

Tous nos efforts pour nous unir au Cœur du Christ sont nécessaires pour la vitalité de l’Eglise qui annonce le saint Evangile.

Pour nous plonger ainsi dans le Cœur brulant du Corps Mystique, nous avons la Bible… Jésus nous dit qu’il est « le livre éclairant les nations.. »

Moyen privilégie pour l’évangélisation et la ré-évangélisation…

Qu’en ce mois d’octobre, où nous prierons avec plus de régularité et d’intensité le chapelet, grandisse en nos cœurs le désir de faire connaitre cette « manne céleste », que sont les Saintes Ecritures.

Et que l’Esprit-Saint nous donne Sa Force pour témoigner notre foi et l’Amour et la Miséricorde de Jésus à tous ceux qui nous entourent comme de vrais missionnaires de l’Evangile.

Père Philippe Blot – MEP

 

Mois de septembre, consacré à la dévotion des 103 martyrs en Corée !

Les 103 martyrs de Corée

Chers tous,

Pour ce mois de septembre, que nous vivrons tous les jours, en Corée, en commémorant les 103 martyrs (10 évêques et prêtres appartenant à la Société des Missions Etrangères de Paris et 93 coréens, dont un prêtre saint André KIM) canonisés en 1982 par le bienheureux Jean-Paul II, le Saint Père, notre Pape Benoit XVI, nous propose de prier « pour tous les enseignants afin qu’ils sachent transmettre l’amour de la vérité et éduquer aux valeurs morales et spirituelles authentiques ».

Dans l’Evangile de Saint Jean, Jésus nous dit que la connaissance de la Vérité est la condition d’une authentique liberté intérieure… :

« Jésus dit alors aux juifs qui l’avaient cru : “Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples et vous connaitrez la Vérité et la Vérité vous rendra libres. Ils Lui répondirent : “Nous sommes de la descendance d’Abraham et jamais nous n’avons été esclaves de personne. Comment peux-tu dire : « Vous deviendrez libres ? »” Jésus leur répondit : “En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque commet le péché est esclave. Or l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison de son maitre, le fils, lui, y demeure à jamais. Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres.” » (Jn 8, 32-36)… Et nous ne saurions oublier que connaitre la Vérité, c’est Le connaitre, Lui, Jésus-Christ, qui dira : « Je suis la Vérité. »

 

Le Pape Benoit XVI apparait comme un témoin privilégié pour notre temps de cette Vérité qui rend libre. Relisons quelques lignes de sa première encyclique « Spe Salvi » où il proteste contre l’idée trop répandue selon laquelle l’homme serait soumis aux éléments de la nature ! : « Non, dit-il, le Ciel n’est pas vide ! » :

« Ce ne sont pas les éléments du cosmos, les lois de la matière qui, en définitive, gouvernent le monde et l’homme, mais c’est un Dieu personnel qui gouverne les étoiles, à savoir l’univers ; ce ne sont pas les lois de la matière et de l’évolution qui sont l’instance ultime, mais la raison, la volonté, l’amour… une Personne. Et si nous connaissons cette Personne et si Elle nous connait, alors vraiment l’inexorable pouvoir des éléments matériels n’est plus l’instance ultime ; Alors nous ne sommes plus esclaves de l’univers et de ses lois, alors nous sommes libres. Dans l’Antiquité, une telle conscience a déterminé les esprits en recherche sincère. Le Ciel n’est pas vide. La vie n’est pas un simple produit des lois et des causalités de la matière, mais, en tout et en même temps, au-dessus tout, il y a une volonté personnelle, il y a un Esprit, qui, en Jésus-Christ, s’est révélé comme Amour. » (Encyclique Spe Salvi,7)

Le Ciel n’est pas vide !

Puissions-nous, à l’occasion de cette nouvelle année scolaire, rester, chacun à notre modeste, mais irremplaçable, place, et tout faire pour que notre vie soit un courageux témoignage à la Vérité, à l’image de tous les saints martyrs qui peuplent le Ciel priant pour nous sans relâche…

 

Père Philippe BLOT – MEP

Mois d’août placé sous le signe de l’Assomption

Nous restons dans le sillage laissé par notre ancien Pape Jean-Paul II, à la suite de l’émouvante cérémonie de sa béatification, le dimanche 1er mai dernier.

Les jeunes du monde entier auront l’occasion de se mettre à l’école de son successeur, le pape Benoit XVI, lors des Journées Mondiales de la Jeunesse qui auront lieues a Madrid au cours de ce mois.

Et puis, nous célébrerons la grande fête de l’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie. Nous savons combien le bienheureux Jean-Paul II du « Totus Tuus » a puisé toute son énergie et conviction apostolique dans sa dévotion à Marie.

Je vous suggère de centrer notre méditation de ce mois d’août sur cette puissance de la Mère de Dieu dans nos vies de baptisés.

La Vierge Marie nous demande d’être des combattants… Et nous devinons que notre Ennemi, le Diable, n’a pas l’intention de nous faire des cadeaux et essaiera de nous éloigner de Dieu.

Mais dès les débuts du pèlerinage douloureux de notre humanité sur cette terre, le Seigneur nous a promis une Alliance privilégiée, celle même que nous annonce le livre de la Genèse dont je cite quatre petits versets : « Alors le Seigneur dit au serpent : “Parce que tu as fait cela, maudit sois-tu entre tous les bestiaux et toutes les bêtes sauvages… Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ton lignage et le sien. Il t’écrasera la tête et tu l’atteindras au talon.” » (Gn 3, 14-15)

 

Beaucoup de saints ont eu un parcours remarquable en se conciliant les faveurs de cette « Femme promise depuis les origines ».

Parmi eux, saint Maximilien Kolbe, que nous fêtons le 14 août, la veille du grand jour consacré à Marie.

Je vous propose que, chacun d’entre nous, nous prenions modèle sur l’acte de consécration de saint Maximilien Kolbe a écrit… Consécration à « Celle qui écrasera la tête du serpent. »  :

Acte de consécration à l’Immaculée

“Immaculée-Conception, Reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et Mère très aimante, a qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la Miséricorde, me voici à tes pieds, moi N…, pauvre pécheur.

Je t’en supplie, accepte mon être tout entier comme ton bien et ta propriété ; agis en moi selon ta volonté, en mon âme et mon corps, en ma vie et ma mort et mon éternité.

Dispose avant tout de moi comme tu le désires, pour que se réalise enfin ce qui est dit de toi : « La femme écrasera la tête du serpent » et aussi « Toi seule vaincras les hérésies dans le monde entier. »

Qu’en tes mains toutes pures, si riches en miséricorde, je devienne un instrument de ton amour, capable de ranimer et d’épanouir pleinement tant d ‘âmes tièdes ou égarées. Ainsi s’étendra sans fin le Règne du Cœur divin de Jésus.

Vraiment ta seule présence attire les grâces qui convertissent et sanctifient les âmes, puisque la Grace jaillit du Cœur divin de Jésus sur nous tous, en passant par tes mains maternelles.”

Consacrons nos vies à Marie l’Immaculée… Confions-nous à elle… Marie portera toutes nos peines, nos soucis et nos joies.

Ayons confiance en elle… Aimons-la du même amour dont nous aimons notre mère…Donnons nous à elle sans compter…

 

Père Philippe BLOT – MEP

 

 

 

Mois d’août placé sous le signe de l’Assomption

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Nous restons dans le sillage laissé par notre ancien Pape Jean-Paul II, à la suite de l’émouvante cérémonie de sa béatification, le dimanche 1er mai dernier.

Les jeunes du monde entier auront l’occasion de se mettre à l’école de son successeur, le pape Benoit XVI, lors des Journées Mondiales de la Jeunesse qui auront lieues a Madrid au cours de ce mois.

Et puis, nous célébrerons la grande fête de l’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie. Nous savons combien le bienheureux Jean-Paul II du « Totus Tuus » a puisé toute son énergie et conviction apostolique dans sa dévotion à Marie.

Je vous suggère de centrer notre méditation de ce mois d’août sur cette puissance de la Mère de Dieu dans nos vies de baptisés.

La Vierge Marie nous demande d’être des combattants… Et nous devinons que notre Ennemi, le Diable, n’a pas l’intention de nous faire des cadeaux et essaiera de nous éloigner de Dieu.

Mais dès les débuts du pèlerinage douloureux de notre humanité sur cette terre, le Seigneur nous a promis une Alliance privilégiée, celle même que nous annonce le livre de la Genèse dont je cite quatre petits versets : « Alors le Seigneur dit au serpent : “Parce que tu as fait cela, maudit sois-tu entre tous les bestiaux et toutes les bêtes sauvages… Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ton lignage et le sien. Il t’écrasera la tête et tu l’atteindras au talon.” » (Gn 3, 14-15)

Beaucoup de saints ont eu un parcours remarquable en se conciliant les faveurs de  cette « Femme promise depuis les origines ».

Parmi eux, saint Maximilien Kolbe, que nous fêtons le 14 août, la veille du grand jour consacré à Marie.

Je vous propose que, chacun d’entre nous, nous prenions modèle sur l’acte de consécration de saint Maximilien Kolbe a écrit… Consécration à « Celle qui écrasera la tête du serpent. »  :

Acte de consécration à l’Immaculée

“Immaculée-Conception, Reine du ciel et de la terre, refuge des pécheurs et Mère très aimante, a qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la Miséricorde, me voici à tes pieds, moi N…, pauvre pécheur.

Je t’en supplie, accepte mon être tout entier comme ton bien et ta propriété ; agis en moi selon ta volonté, en mon âme et mon corps, en ma vie et ma mort et mon éternité.

Dispose avant tout de moi comme tu le désires, pour que se réalise enfin ce qui est dit de toi : « La femme écrasera la tête du serpent » et aussi « Toi seule vaincras les hérésies dans le monde entier. »

Qu’en tes mains toutes pures, si riches en miséricorde, je devienne un instrument de ton amour, capable de ranimer et d’épanouir pleinement tant d ‘âmes tièdes ou égarées. Ainsi s’étendra sans fin le Règne du Cœur divin de Jésus.

Vraiment ta seule présence attire les grâces qui convertissent et sanctifient les âmes, puisque la Grace jaillit du Cœur divin de Jésus sur nous tous, en passant par tes mains maternelles.”

Consacrons nos vies à Marie l’Immaculée… Confions-nous à elle… Marie portera toutes nos peines, nos soucis et nos joies.

Ayons confiance en elle… Aimons-la du même amour dont nous aimons notre mère…Donnons nous à elle sans compter…

Père Philippe BLOT.mep

 

 

 

Mois du Sacré-Cœur de Jésus

Le mois de juin est traditionnellement consacré à honorer le Divin Cœur de Jésus. Disciples de Jésus, nous ne saurions oublier ce rendez-vous avec Celui qui a donné Sa vie sur la Croix par Amour pour l’humanité pécheresse.

Pour nous faire entrer dans la méditation de ce mois, je vous propose d’abord de réécouter l’invitation de Jésus où Il nous demande de nous mettre à Son école de l’Amour, car Il est « doux et humble de cœur » et de nous reposer en Lui si nous acceptons d’être comme ces tout petits à qui le Père révèle Ses secrets… « En ce temps-là Jésus prit la parole et dit : « Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits. Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir. Tout m’a été remis par mon Père, et nul ne connait le Fils si ce n’est le Père, et nul ne connait le Père si ce n’est le Fils, et celui a qui le Fils veut bien le révéler. Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur et vous trouverez soulagement pour vos âmes. Oui, mon joug est aisé et mon fardeau léger. » (Mt 11, 25-30)

Sacré-Cœur de Jésus

Puis retournons voir ce qui est le « texte fondateur » de la fête du Sacré-Cœur : la grande révélation faite à sainte Marguerite Marie Alacoque en juin 1675. Jésus demande à la religieuse de faire « réparation d’honneur » et promet de répandre en abondance les « influences de Son divin Amour » sur ceux qui honoreront son Cœur.

« Voila ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner Son Amour. Et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et pour les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce Sacrement d’Amour. Mais ce qui m’est encore le plus sensible est que ce sont des cœurs consacrés qui en usent ainsi. C’est pour cela que je te demande que le premier vendredi d’après l’octave du Saint Sacrement soit dédié une fête particulière pour honorer mon Cœur, en communiant ce jour-là et en lui faisant réparation d’honneur par une amende honorable, pour réparer les indignités qu’Il a reçues pendant le temps qu’Il a été exposé sur les autels. Je te promets aussi que mon Cœur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de Son divin Amour sur ceux qui Lui rendront cet honneur et qui procureront qu’il Lui soit rendu. » (Révélations du Sacré-Cœur de Jésus à sainte Marguerite Marie Alacoque)

Puissions-nous, pendant ce mois de juin, faire un pas de plus dans la confiance en cet Amour passionné que Jésus nous porte et nous laisser persuader qu’Il trouve Sa consolation en notre âme quand nous acceptons de nous laisser ainsi aimer par Lui.

 

 

Père philippe BLOT – MEP

Mois du Sacré-Coeur de Jésus

Le mois de juin est traditionnellement consacré à honorer le Divin Cœur de Jésus. Disciples de Jésus, nous ne saurions oublier ce rendez-vous avec Celui qui a donné Sa vie sur la Croix par Amour pour l’humanité pécheresse. Pour nous faire entrer dans la méditation de ce mois, je vous propose d’abord de réécouter l’invitation de Jésus ou Il nous demande de nous mettre à Son école de l’Amour, car Il est « doux et humble de cœur » et de nous reposer en Lui si nous acceptons d’être comme ces tout petits à qui le Père révèle Ses secrets… « En ce temps-là Jésus prit la parole et dit : « Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits. Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir. Tout m’a été remis par mon Père, et nul ne connait le Fils si ce n’est le Père, et nul ne connait le Père si ce n’est le Fils, et celui a qui le Fils veut bien le révéler. Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur et vous trouverez soulagement pour vos âmes. Oui, mon joug est aisé et mon fardeau léger. » (Mt 11, 25-30)

Puis retournons voir ce qui est le « texte fondateur » de la fête du Sacré-Cœur : la grande révélation faite à sainte Marguerite Marie Alacoque en juin 1675. Jésus demande à la religieuse de faire « réparation d’honneur » et promet de répandre en abondance les « influences de Son divin Amour » sur ceux qui honoreront son Cœur. « Voila ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner Son Amour. Et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et pour les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce Sacrement d’Amour. Mais ce qui m’est encore le plus sensible et que ce sont des cœurs consacrés qui en usent ainsi. C’est pour cela que je te demande que le premier vendredi d’après l’octave du Saint Sacrement soit dédié une fête particulière pour honorer mon Cœur, en communiant ce jour-la et en lui faisant réparation d’honneur par une amende honorable, pour réparer les indignités qu’Il a reçues pendant le temps qu’Il a été exposé sur les autels. Je te promets aussi que mon Cœur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de Son divin Amour sur ceux qui Lui rendront cet honneur et qui procureront qu’il Lui soit rendu. » (Révélations du Sacré-Cœur de Jésus à sainte Marguerite Marie Alacoque)

Puissions-nous, pendant ce mois de juin, faire un pas de plus dans la confiance en cet Amour passionné que Jésus nous porte et nous laisser persuader qu’Il trouve Sa consolation en notre âme quand nous acceptons de nous laisser ainsi aimer par Lui.

Père philippe BLOT – MEP

Cinquante jours pour accueillir la puissance de Vie !

Chers tous et toutes,

Chaque année, l’Eglise nous offre quarante jours (le Carême) pour nous inviter à une première conversion : reconnaître nos péchés et les jeter dans les mérites de la Passion et mort de notre Seigneur Jésus. L’Eglise nous offre cinquante jours (le temps pascal) pour une deuxième conversion : accueillir la puissance de Vie qui nous est proposée dans la Résurrection de Jésus notre Sauveur.

Cinquante contre quarante ! Comme si nous avions besoin de plus de temps pour nous habituer à la Vie que pour quitter les ombres de la mort !

Il est vrai que nos mentalités modernes sont plus portées au pessimisme qu’à l’optimisme (au moins dans notre monde occidental).

Accueillons ce mois de mai, tout entier plongé dans le temps d’attente de l’Esprit-Saint, avec la complicité de la Très Sainte Vierge Marie, dont nous allons fêter la Veillée le 14 mai prochain à la Maison Saint Jean de Kunpo avec tous les jeunes, éducateurs, volontaires et bienfaiteurs. Cette Veillée Mariale est une occasion de faire une “cure de bonne humeur et de notre confiance en la Vie” par l’intercession de la Mère de Dieu, le mot de Vie est si bien écrit avec un “V” majuscule ! La VIE ! Car c’est le nom propre du Ressuscité sur lequel la mort n’a plus d’emprise.

Saint Paul nous dit bien que cette Victoire de la Vie est pour nous… Et que cette Victoire est celle de l’Eglise, malgré toutes les apparences contraires. Et notre Saint Père, le Pape Benoît XVI nous dit que c’est toute l’histoire humaine qui a définitivement basculé avec cette Résurrection du Christ.

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Et puis, écoutons alors, encore et encore, le Bienheureux Jean-Paul II nous redire

“N’ayez pas peur ! Ouvrez toutes entières vos portes au Christ Ressuscité !”

Père philippe BLOT – MEP

“LE CHRIST POUR VOUS S’EST FAIT PAUVRE” (2 Cor 8,9)

En ce mois de mars, nous allons entrez en CARÊME qui constitue un chemin d’entrainement spirituel intense pendant quarante jours !

Chaque année, le Carême nous offre une occasion providentielle pour approfondir le sens et la valeur de notre identité chrétienne, et nous stimule à redécouvrir la Miséricorde de Dieu, pour devenir, à notre tour, plus miséricordieux envers nos frères et sœurs. Pendant ce temps béni, l’Eglise, notre Mère, nous propose certains engagements spécifiques pour nous accompagner concrètement dans ce processus de renouvellement intérieur : Ce sont la prière, le jeûne et l’aumône. Arrêtons-nous sur ce dernier engagement : L’aumône.

L’aumône est une manière concrète de venir en aide à ceux qui sont dans le besoin, et en même temps, un exercice ascétique pour se libérer de l’attachement aux biens terrestres. Combien est forte l’attirance des richesses matérielles, et combien doit être ferme notre décision de ne pas idolâtrer ! Aussi Jésus affirme-t-il d’une manière péremptoire : « Vous ne pouvez servir Dieu et l’argent. » (Luc 16,13) L’aumône nous aide à vaincre cette tentation permanente de s’enrichir ! Elle nous apprend à aller à la rencontre des besoins de notre prochain et à partager avec les autres ce que, par grâce divine, nous possédons.

L’Evangile met en lumière un aspect caractéristique de l’aumône chrétienne : elle doit demeurer cachée ! « que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite. », dit Jésus, « afin que ton aumône se fasse en secret. » (Mt 6,3-4)… Ainsi tout doit être accompli pour la gloire de Dieu et non pour la nôtre ! L’aumône n’est pas seulement une simple philanthropie : elle est plutôt une expression concrète de la charité, vertu théologale qui exige la conversion intérieure « l’Amour de Dieu et des frères et sœurs, » l’imitation de Jésus-Christ qui, en mourant sur la Croix, se donna tout entier pour notre salut.

L’aumône éduque à la générosité de l’amour ! L’Eglise nous invite donc à considérer l’aumône avec un regard plus profond, qui transcende la dimension purement matérielle et Jésus nous a enseigné qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir ! Quand nous agissons avec amour, nous exprimons la vérité de notre être : nous avons en effet été créés, non pour nous-mêmes, mais pour Dieu et pour nos frères et sœurs ! Chaque fois que, par amour pour Dieu et des autres, nous partageons nos biens avec notre prochain qui est dans le besoin, nous expérimentons que la plénitude de la vie vient de l’amour et que tout se transforme pour nous en bénédictions sous forme de paix et de joie !

En récompense de nos aumônes, le Père céleste nous donne Sa joie ! Mais il y a plus encore : Saint Pierre cite parmi les fruits spirituels de l’aumône le pardon des péchés !: « La charité couvre une multitude de péchés » (1P 4,8) La liturgie du Carême répète souvent que Dieu nous offre, à nous pécheurs, la possibilité d’être pardonnés. Le fait de partager ce que nous possédons avec les pauvres nous dispose à recevoir un tel don. L’aumône, en nous rapprochant des autres, nous rapproche de Dieu, et elle peut devenir l’instrument d’une authentique conversion et d’une réconciliation avec Lui et avec nos frères.

A travers la pratique de l’aumône, entrainons-nous spirituellement pour croitre dans la charité et reconnaitre Jésus dans les pauvres. En aidant matériellement les autres soyons des témoins de l’Amour de Jésus !

Que la Sainte Vierge Marie, Mère et Servante fidèle du Seigneur, nous aide à livrer le vrai « combat spirituel » de ce Carême avec les armes de la prière, du jeûne et de la pratique de l’aumône, afin de parvenir aux célébrations des fêtes pascales en étant entièrement renouvelés en esprit. Bon et saint Carême !

Pere philippe BLOT.mep