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“LE CHRIST POUR VOUS S’EST FAIT PAUVRE” (2 Cor 8,9)

En ce mois de mars, nous allons entrez en CARÊME qui constitue un chemin d’entrainement spirituel intense pendant quarante jours !

Chaque année, le Carême nous offre une occasion providentielle pour approfondir le sens et la valeur de notre identité chrétienne, et nous stimule à redécouvrir la Miséricorde de Dieu, pour devenir, à notre tour, plus miséricordieux envers nos frères et sœurs.

Pendant ce temps béni, l’Eglise, notre Mère, nous propose certains engagements spécifiques pour nous accompagner concrètement dans ce processus de renouvellement intérieur : Ce sont la prière, le jeune et l’aumône. Arrêtons-nous sur ce dernier engagement : L’aumône.

L’aumône est une manière concrète de venir en aide à ceux qui sont dans le besoin, et en même temps, un exercice ascétique pour se libérer de l’attachement aux biens terrestres. Combien est forte l’attirance des richesses matérielles, et combien doit être ferme notre décision de ne pas idolâtrer ! Aussi Jésus affirme-t-il d’une manière péremptoire : « Vous ne pouvez servir Dieu et l’argent. » (Luc16,13)

L’aumône nous aide à vaincre cette tentation permanente de s’enrichir ! Elle nous apprend à aller à la rencontre des besoins de notre prochain et à partager avec les autres ce que, par grâce divine, nous possédons.

L’Evangile met en lumière un aspect caractéristique de l’aumône chrétienne : elle doit demeurer cachée ! « que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite. », dit Jésus, « afin que ton aumône se fasse en secret. » (Mt6,3-4)… Ainsi tout doit être accompli pour la gloire de Dieu et non pour la notre ! L’aumône n’est pas seulement une simple philanthropie : elle est plutôt une expression concrète de la charité, vertu théologale qui exige la conversion intérieure » l’Amour de Dieu et des frères et sœurs, » l’imitation de Jésus-Christ qui, en mourant sur la Croix, se donna tout entier pour notre salut.

L’aumône éduque à la générosité de l’amour ! L’Eglise nous invite donc » considérer l’aumône avec un regard plus profond, qui transcende la dimension purement matérielle et Jésus nous a enseigné qu’il y a plus de joie a donner qu’à recevoir ! Quand nous agissons avec amour, nous exprimons la vérité de notre être : nous avons en effet été crées, non pour nous-mêmes, mais pour Dieu et pour nos frères et sœurs !

Chaque fois que, par amour pour Dieu et des autres, nous partageons nos biens avec notre prochain qui est dans le besoin, nous expérimentons que la plénitude de la vie vient de l’amour et que tout se transforme pour nous en bénédictions sous forme de paix et de joie !

En récompense de nos aumônes, le Père céleste nous donne Sa joie ! Mais il y a plus encore : Saint Pierre cite parmi les fruits spirituels de l’aumône le pardon des péchés !: « La charité couvre une multitude de péchés « (1P4,8) La liturgie du Carême répète souvent que Dieu nous offre, à nous pécheurs, la possibilité d’être pardonnés. Le fait de partager ce que nous possédons avec les pauvres nous dispose à recevoir un tel don. L’aumône, en nous rapprochant des autres, nous rapproche de Dieu, et elle peut devenir l’instrument d’une authentique conversion et d’une réconciliation avec Lui et avec nos frères.

A travers la pratique de l’aumône, entrainons-nous spirituellement pour croitre dans la charité et reconnaitre Jésus dans les pauvres. En aidant matériellement les autres soyons des témoins de l’Amour de Jésus !

Que la Sainte Vierge Marie, Mère et Servante fidèle du Seigneur, nous aide à livrer le vrai « combat spirituel » de ce Carême avec les armes de la prière, du jeune et de la pratique de l’aumône, afin de parvenir aux célébrations des fêtes pascales en étant entièrement renouvelés en esprit. Bon et saint Carême !

Pere philippe BLOT.mep

En cette nouvelle année 2011 , louons le Seigneur de la Vie!

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Alors que les maux, les crises, le péché, s’étendent sur le monde comme un nuage de plus en plus sombre, beaucoup de croyants fragiles, dans le monde occidental, sont tentés de baisser les bras et d’abandonner la foi, tandis que d’autres en Inde, en Afrique, en Irak, en Chine… restant fidèles à la foi en Jesus-Christ, meurent martyrs tombés sous les coups de fanatiques.

Mais ce que vit le monde aujourd’hui et ce qui se prépare s’est déjà passé de diverses façons dans l’histoire de l’humanité!

Aussi les Saintes Écritures nous sont particulièrement précieuses pour lire « les signes » de notre temps, car elles donnent un temoignage limpide pour comprendre notre passé, notre présent et notre avenir, et en saisir leur sens en profondeur!

Les bouleversements n’arrivent pas au hasard, ils sont la conséquence des oeuvres humaines. La tiedeur engendre l’apostasie et l’athéisme, et le mépris engendre la haine et l’idolatrie sous toutes ses formes.

Sans l’Amour et la Miséricorde de Dieu, les hommes courent au désastre en s’enfonçant toujours un peu plus dans l’abîme du mal et de l’erreur. Mais Dieu voit tout et connait tout ! Il est là pour aider Ses enfants et tous ceux qui le cherchent en Vérité ! « Heureux qui écoute Sa Parole et la met en pratique » et veille tous les jours dans la prière.

Une nouvelle Année commence et il convient de la débuter, pendant ces premiers mois de l’année, dans la louange et l’action de grâces, afin que la bénédiction divine repose sur nous tous!

Déposons avec confiance tous nos soucis, nos problèmes, nos douleurs dans le Coeur de Dieu. Lui, le Tout-Puissant, transformera toutes choses et illuminera nos vies. Il nous eclairera en vérité afin que nous comprenions Son Amour et Sa Misericorde infinis, Ses mystères et les temps que nous traversons.

N’oublions pas que Dieu reste toujours fidèle à Ses promesses, c’est pourquoi le psalmiste nous invite à Le glorifier dans la louange :

« Louez Dieu, toutes les nations. Glorifiez-Le, tous les peuples. Car Sa fidélité est puissante sur nous. Pour toujours la vérité de Yahwe. Alleluia ! » (psaume 117)

Pendant toute cette nouvelle annee 2011 avec la Sainte Vierge Marie, avec le psalmiste, avec tous les saints et saintes, avec tous nos frères et soeurs, chantons les merveilles du Seigneur. Alléluia !

BONNE ET SAINTE ANNEE 2011!

Pere philippe BLOT.mep

En ce mois de novembre, dans la communion des saints, prions pour nos défunts!

En effet, ils sont morts pour la terre et leurs âmes sont dans la Vie de Dieu ou en attente de Dieu dans le purgatoire ou, et nous n’osons pas y penser, dans l’exclusion éternelle de Dieu, si des âmes sont mortes en refusant l’amour à Dieu miséricordieux, c’est-à-dire si elles ont refusé de Lui demander pardon pour leurs péchés et sont mortes dans un état de révolte contre Dieu.

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Il y a malheureusement des hommes qui se perdent à jamais, à cause de leur orgueil, pour avoir douté du pardon de Dieu, et même de Son existence paternelle et accueillante dans l’autre monde. Et si puissant que Dieu puisse être, Il ne forcera jamais une de Ses créatures à Le rejoindre dans Son Amour éternel, si, sur terre, elle L’a méprisé et refusé durant toute sa vie. Dieu aime l’homme dans sa liberté et Il ne le contraindra jamais à L’aimer. Il a pris ce risque fou de nous créer libre et Il assume notre choix de L’aimer ou de Le rejeter à jamais.

Nous prions donc pour nos défunts, en espérant qu’ils ont su accepter la grâce finale du repentir et se tourner vers Dieu en Lui demandant pardon, pour jouir de Sa présence éternelle, dans la tendresse de Sa Miséricorde.

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C’est pourquoi ceux qui aiment leurs défunts font célébrer des Messes pour le Salut de leurs âmes. Le monde des défunts a besoin de nous pour être uni à Dieu, et à notre tour, lorsque nous serons morts, nous aurons besoin de la prière des vivants pour entrer dans le Royaume de Dieu et partager avec les élus du Ciel la joie de partager la Vie éternelle que Dieu nous offre. Telle est l’immense richesse et complémentarité de l’Eglise militante et souffrante de la Terre, et L’Eglise triomphante du Ciel… Nous, vivants et morts, avons tous besoin les uns des autres et, si, le salut éternel est individuel, il repose aussi sur la Miséricorde du Christ, associée à la prière et aux sacrifices de tous les croyants.

Sachons prier régulièrement pour les âmes du purgatoire et n’oublions pas qu’une âme délivrée du purgatoire, grâce à nos prières, souffrances ou sacrifices offerts, saura nous en remercier devant le trône de Dieu et intercéder pour nous constamment, en vue des grâces à obtenir pour notre conversion sincère et notre salut.

Pere philippe BLOT.mep

En ce mois d’Octobre: Expérimentons la puissance efficace du Saint Rosaire (chapelet).

Nombreux sont les cas où, dans l’Histoire, la prière du Saint Rosaire a agi avec puissance. Tous nous connaissons la victoire de LEPANTE qui stoppa l’invasion turque en Europe… Le chapelet fait mieux que toutes les armes des hommes ! Saisissons ce moyen simple spirituel qu’est la prière du Rosaire pour vaincre la haine et l’ingérence de l’ennemi aujourd’hui au sein de nos familles, de nos pays…

Le Rosaire est un appel très fort du Ciel pour notre temps déchire par les conflits, les guerres, le terrorisme… Il nous faut prendre au sérieux la prière du chapelet et la mettre en pratique sans retard. La Sainte Vierge nous l’a rappelé a chacune de ses apparitions.

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Contre les virus du Mal qui polluent nos familles et empoisonnent le coeur des jeunes, engendrant le paganisme, l’orgueil, et ses fruits de mort, le Rosaire prié avec le coeur est le remède par excellence ! La Sainte Vierge nous l’a dit :

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« Commencez le combat contre Satan par la prière continuelle du chapelet ! Chers enfants, revêtez, l’équipement du combat et remportez la victoire, le chapelet à la main. » (Message de Marie à Medjugorje, 8 août 1985)

« Toutes vos prières me touchent beaucoup, surtout votre Rosaire quotidien » (Message de Marie à Medjugorje)

« Un simple chapelet peut faire des miracles dans le monde et dans vos vies. » (Message de Marie à Medjugorje, 25 janvier 1991)

« Lorsque vous êtes fatigués et malades, et que vous ne connaissez pas le sens de votre vie, prenez votre chapelet et priez… » (Message de Marie à Medjugorje, 25 avril 2001)

Le pape Jean-Paul II disait son Rosaire tous les jours. Il savait que sortir son chapelet de sa poche c’est comme prendre la main de Marie et la garder tout au long du jour pour la laisser nous conduire.

Avec le Rosaire, le peuple chrétien se met à l’école de Marie : Marie propose à ceux qui prient le chapelet les mystères de son Fils avec le désir qu’ils soient contemplés afin qu’ils puissent libérer toute leur force salvifique.

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Cheminons donc avec Marie en ce mois d’octobre en priant le chapelet tous les jours.

Soyons sûrs que, par la simple prière du chapelet, des miracles peuvent s’accomplir dans le coeur de chacun.

Prions et croyons, et Dieu nous donnera les graces dont nous avons besoin.

Pere philippe BLOT.mep

« Votre récompense sera grande dans les cieux. » (Matthieu 5,12)

En ce mois de septembre, dédié en Corée aux martyrs morts pour le Christ, la pensée de l’existence de Dieu, de Sa Toute-Puissance, de Son Amour et du bonheur qu’Il réserve aux élus dans Son Paradis, a été pour tous les martyrs et confesseurs de la Foi une source permanente de joie et d’espérance.

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Saint Andrew Kim Taegon
(1821 -1846)

Nourris de la Parole de Dieu, abreuvons-nous de l’Eau vive, dans la foi, l’espérance et l’amour.

Notre patrie définitive est dans le Ciel, mais notre vie commence ici-bas sur la terre… Notre existence n’est pas due au hasard. Elle entre dans le projet salvifique de Dieu, notre Créateur. Ce projet qu’ont accueilli au prix de leur vie tous les martyrs chrétiens.

Nous, chrétiens fidèles, nous agaçons le monde et tous ceux qui rejettent Dieu et qui vivent dans les ténèbres de l’athéisme, du fanatisme ou de l’idolâtrie multiforme de notre temps.

A cause de notre foi en Dieu, nous sommes haïs et moqués de beaucoup d’hommes. Cette réalité, nous la voyons dans les médias, les politiques, le travail, notre voisinage, nos familles mêmes… Le chrétien qui s’efforce avec foi et Amour de plaire à Dieu déplait au monde. Tout cela doit être pour nous, non pas une source de tristesse, de ressentiment, mais au contraire, de joie, car nous souffrons pour notre Salut et celui des autres.
(Matthieu 5, 11-12) « Votre récompense sera grande dans les cieux ! »

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Premiers martyrs chrétiens dans la province de Jeonju (17 Septembre 1801)

Lorsqu’il nous arrive de souffrir pour notre foi, lorsque nous subissons diverses épreuves comme la maladie, etc. souvenons de tous ces martyrs qui n’ont pas reculé devant les tortures et la mort, et rappelons-nous toujours que cela ne doit pas nous accabler de tristesse ou de désespoir. Tirons de nos épreuves la joie d’être des enfants de Dieu qui participent à la Rédemption du monde. En Dieu, tout est transfiguré ! En Lui toutes les choses s’éclairent et sont porteuses de sens ! Dieu nous montre qu’Il est avec nous jusqu’à la fin des temps et Il nous conduit.

Laissons-Le agir à Sa guise en nous, autour de nous et partout, afin que Lui seul nous libère des impasses et du Mal.

Pour cela, en ce mois de septembre, prions le Seigneur avec persévérance et dans un total abandon.

Père Philippe BLOT.mep

Mois d’AOUT, temps privilegié pour s’approcher de la Sainte Vierge dont on fête l’ASSOMPTION!

En ce mois d’août où beaucoup d’entre nous sont en vacances, n’oublions pas de nous rapprocher de notre Mère du Ciel en préparant cette grande fête qu’est son Assomption.

Dans le Magnificat, Marie dit : «Désormais, toutes les générations me diront Bienheureuse. » La Mère de Dieu prophétise ainsi les louanges mariales de l’Eglise pour tout l’avenir, c’est-a-dire la dévotion mariale du Peuple de Dieu qui durera jusqu’à la fin des temps.

Nous ne louons pas suffisamment Dieu si nous ne disons rien sur Ses saints, en particulier sur «la Sainte» qui est devenue Sa demeure sur la Terre, la sainte Vierge Marie.

En voyant le visage de Marie, nous pouvons voir, plus que par d’autres moyens, la beauté de Dieu, Sa bonté, Sa miséricorde. Nous pouvons réellement percevoir la lumière divine dans ce visage.

Nous pouvons louer Marie, vénérer Marie, parce qu’elle est «bienheureuse», et ce pour l’éternité. Tel est le contenu de cette fête de l’Assomption. Bienheureuse, parce qu’elle est unie à Dieu, qu’elle vit avec Dieu et en Dieu. Marie est «bienheureuse» parce qu’elle est devenue, totalement corps et âme, et pour toujours, la demeure sainte du Seigneur.

Marie nous invite non seulement à l’admiration, à la vénération, mais elle nous guide, elle nous montre le chemin de la Vie, elle nous montre comment nous pouvons devenir bienheureux, comment trouver le chemin du bonheur.

Rendons grâce au Seigneur, en ce mois d’aout, en ce temps de vacances, pour cette glorification de Marie, Sa Mère et notre Mère.

Et prions Marie, la Reine de la Paix, pour qu’elle aide à la victoire de la paix dans toutes les familles, dans tous les pays du monde aujourd’hui :

«Reine de la Paix, priez pour nous ! »

Avec Marie, passez, en famille, un joli mois d’août dans la joie et la paix.

Père Philippe BLOT.mep

Mois de mai : unissons-nous à Marie pour qu’elle rayonne par nous!

La grâce de notre XXIe siècle, c’est la Sainte Vierge Marie!

Le cœur d’une maman est ce qu’il y a de plus beau sur la terre, et ce n’est pourtant qu’un reflet du Cœur immaculé de notre Mère du Ciel. Au cours de ce mois marial, enfonçons-nous donc dans cet abîme de tendresse et d’amour maternel: nous y trouverons la vie, la paix, la joie. C’est là le secret de toute vie spirituelle intensément mariale.

Cette vie spirituelle en union avec Marie sera d’autant plus riche et féconde si elle s’enracine dans un commerce intime et ininterrompu avec notre Mère céleste. Vivons cachés dans  le Cœur de Marie, portés dans le sein vivifiant où voulut prendre vie le Fils unique du Dieu vivant, le Christ Jésus… « Se perdre dans le sein de Marie » disaient  saint Bernard et saint Louis Marie Grignion de Montfort.

Il faut se livrer à Marie avec la simplicité des tout-petits pour lui procurer le bonheur maternel de nous infuser l’amour de Dieu et des âmes.
En ce mois de mai, demeurons en Marie, et ainsi le feu de l’Amour et de la Miséricorde consumera nos cœurs au fur et à mesure.

Se perdre en Marie, c’est se placer sous l’influence de l’Esprit-Saint.  Marie est en nous spirituellement présente, et nous sommes en elle; c’est en elle que nous possédons Dieu. Il faut donc vivre par la foi dans le cœur de notre Mère. Elle est en moi, je suis en elle, par une intimité supérieure à celle qui existe entre la mère et l’enfant qu’elle porte en son sein. Il y a une union spirituelle d’une profondeur inimaginable.

Quel bonheur que de penser:” Je suis dans le Cœur de Marie, ma Mère si tendre et si puissante.”

Il faut agir avec Marie, comme le tout-petit avec sa maman. Si j’ai de la peine, je peux l’effacer en allant pleurer en Marie. Et si la joie m’envahit, je vais la partager avec Marie. Si j’ai une difficulté, un fardeau a porter, je m’adresse à Marie pour qu’elle m’aide à le porter.

Restons donc tout petit pour plaire à Marie et lui donner la joie de nous aimer comme elle seule sait le faire, afin de nous apprendre à aimer Jésus, son Fils et notre Sauveur.

Père Philippe BLOT.mep

Pâques 2010, et la miséricorde comme le vrai visage de Dieu

« La prière est plus forte que Dieu » disait le cardinal BOURNE. Le Seigneur l’a mise dans le cœur de l’homme, dans toute sa vie, dans son organisme même, car l’homme a besoin de prière autant que son corps a besoin d’oxygène.

PRIER c’est élever son âme vers Dieu en dialoguant avec Lui, comme un enfant avec son père , que ce soit en se servant de formules consacrées, de prières transmises par des générations ou des prières enseignées par Jésus Lui-même, comme le « Notre Père ».

Et voici qu’au 20ème siècle Jésus Lui-même a dicté à une âme privilégiée une prière magnifique : Le CHAPELET DE LA MISERICORDE.

Jésus, adoptant la méthode du chapelet, confie à une religieuse polonaise une nouvelle formulation de cette discipline répétitive du temps consacré à la prière.

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SOEUR FAUSTINE :

Hélène KOWALSKA, troisième de dix enfants, est née le 25 août 1905 dans le village de Glogowice, en Pologne, dans une famille pauvre et pénétrée d’un esprit profondément religieux. Hélène est une enfant exceptionnellement pieuse, priant sans cesse.

A seize ans, tout en travaillant comme servante dans une ville voisine, elle se sent appelée à donner sa vie au Seigneur, et ainsi le 1er aout 1925 elle est admise à entrer dans la Congrégation de la Mère de Dieu et de la Miséricorde divine à Varsovie. Elle débordait de joie : « J’entrais au couvent comme on entre au paradis ! »

Elle est alors envoyée à Cracovie pour commencer son noviciat, puis prend l’habit religieux et reçoit le nom de Marie-Faustine.

C’est en 1933 qu’elle y prononce sa profession perpétuelle et aura la vision de Jésus miséricordieux. Elle rencontrera alors l’abbé SOPOCKO qui deviendra son confesseur à qui elle confiera ses visions de Jésus miséricordieux.

Le 25 mars 1938 sœur Faustine voit Jésus qui s’incline vers elle en lui disant : « Ma fille, aide-moi à sauver les pécheurs »

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Sœur Faustine s’immole donc dans une lutte sans merci pour sauver les âmes. Et le 5 octobre 1938, elle fait ses adieux au monde, offrant sa vie pour le triomphe de la Miséricorde divine dans les âmes… elle a alors 33 ans, comme le Seigneur Jésus mourant sur la Croix !

Sœur Faustine, béatifiée le 18 avril 1993, a été la première canonisée de l’Année sainte 2000, le 30 avril, le dimanche qui suit celui de Pâques, désormais appelé « dimanche de la Miséricorde divine »

Que ce mois d’avril soit donc placé sous ce vocable de la Divine Miséricorde et que la totalité de l’œuvre du Salut du monde se réalise selon les désirs du Seigneur Jésus, notre Seigneur et notre Dieu !

« Jésus, j’ai confiance en Toi ! »

Père Philippe BLOT.mep

Pâques 2010 et la miséricorde, comme le vrai visage de Dieu

« La prière est plus forte que Dieu » disait le cardinal BOURNE. Le Seigneur l’a mise dans le cœur de l’homme, dans toute sa vie, dans son organisme même, car l’homme a besoin de prière autant que son corps a besoin d’oxygène.

PRIER c’est élever son âme vers Dieu en dialoguant avec Lui, comme un enfant avec son père, que ce soit en se servant de formules consacrées, de prières transmises par des générations ou des prières enseignées par Jésus Lui-même, comme le « Notre Père ». Et voici qu’au 20ème siècle Jésus Lui-même a dicté à une âme privilégiée une prière magnifique : Le CHAPELET DE LA MISERICORDE. Jésus, adoptant la méthode du chapelet, confie à une religieuse polonaise une nouvelle formulation de cette discipline répétitive du temps consacré à la prière. SŒUR FAUSTINE : Hélène KOWALSKA, troisième de dix enfants, est née le 25 août 1905 dans le village de Glogowice, en Pologne, dans une famille pauvre et pénétrée d’un esprit profondément religieux. Hélène est une enfant exceptionnellement pieuse, priant sans cesse. A seize ans, tout en travaillant comme servante dans une ville voisine, elle se sent appelée à donner sa vie au Seigneur, et ainsi le 1er aout 1925 elle est admise à entrer dans la Congrégation de la Mère de Dieu et de la Miséricorde divine à Varsovie. Elle débordait de joie : « J’entrais au couvent comme on entre au paradis ! » Elle est alors envoyée à Cracovie pour commencer son noviciat, puis prend l’habit religieux et reçoit le nom de Marie-Faustine. C’est en 1933 qu’elle y prononce sa profession perpétuelle et aura la vision de Jésus miséricordieux. Elle rencontrera alors l’abbé SOPOCKO qui deviendra son confesseur à qui elle confiera ses visions de Jésus miséricordieux. Le 25 mars 1938 sœur Faustine voit Jésus qui s’incline vers elle en lui disant : « Ma fille, aide-moi à sauver les pécheurs » Sœur Faustine s’immole donc dans une lutte sans merci pour sauver les âmes. Et le 5 octobre 1938, elle fait ses adieux au monde, offrant sa vie pour le triomphe de la Miséricorde divine dans les âmes… elle a alors 33 ans, comme le Seigneur Jésus mourant sur la Croix ! Sœur Faustine, béatifiée le 18 avril 1993, a été la première canonisée de l’Année sainte 2000, le 30 avril, le dimanche qui suit celui de Pâques, désormais appelé « dimanche de la Miséricorde divine » Que ce mois d’avril soit donc placé sous ce vocable de la Divine Miséricorde et que la totalité de l’œuvre du Salut du monde se réalise selon les désirs du Seigneur Jésus, notre Seigneur et notre Dieu ! « Jésus, j’ai confiance en Toi ! »

En marche vers Pâques – Carême 2010

Le Carême est une période propice pour apprendre à faire halte avec Marie et Jean, le disciple préféré, auprès de Celui qui, sur la Croix, offre pour l’Humanité entière le sacrifice de Sa vie (Jn19, 25).

Aussi, avec une participation plus fervente cette année, tournons notre regard, en ce temps de pénitence et de prière, vers le Christ crucifié qui, en mourant sur le Calvaire, nous a révélé pleinement l’Amour de Dieu.

C’est dans le mystère de la Croix que se révèle la puissance irrésistible de la Miséricorde de notre Père céleste. Pour conquérir à nouveau l’amour de ses créatures, à savoir nous, Il a accepté de payer un très grand prix : le Sang de Son Fils unique !

Oui, en cette période de Carême, regardons davantage le Christ transpercé sur la Croix ! Il est la révélation la plus bouleversante de l’Amour et de la Miséricorde de Dieu.

Sur la Croix c’est Dieu qui mendie l’amour de Ses créatures : Il a soif de l’amour de chacun d’entre nous. La réponse, en ce Carême, que le Seigneur désire ardemment de notre part est, avant tout, d’accueillir Son Amour et de se laisser attirer par Lui.

Accepter Son Amour, cependant, ne suffit pas. Il s’agit de correspondre à un tel Amour pour ensuite s’engager à Le communiquer aux autres : le Christ « m’attire à Lui » pour s’unir à moi, pour que j’apprenne à mieux aimer mes frères et sœurs du même Amour !

Ce nouveau Carême est pour chaque chrétien une expérience renouvelée de l’Amour de Dieu qui se donne à nous dans le Christ, Amour que chaque jour nous devons à notre tour « redonner » au prochain, surtout à ceux qui souffrent le plus et sont dans le besoin. De cette façon seulement nous pourrons participer pleinement à la joie de Pâques.

Que Marie et Jean nous guident sur ce chemin du Carême, chemin d’authentique conversion à l’Amour du christ.

Bon et saint Carême 2010 !

Père Philippe BLOT.mep