Chers tous et toutes,
Chaque année, l’Eglise nous offre quarante jours (le Carême) pour nous inviter à une première conversion : reconnaître nos péchés et les jeter dans les mérites de la Passion et mort de notre Seigneur Jésus. L’Eglise nous offre cinquante jours (le temps pascal) pour une deuxième conversion : accueillir la puissance de Vie qui nous est proposée dans la Résurrection de Jésus notre Sauveur.
Cinquante contre quarante ! Comme si nous avions besoin de plus de temps pour nous habituer à la Vie que pour quitter les ombres de la mort !
Il est vrai que nos mentalités modernes sont plus portées au pessimisme qu’à l’optimisme (au moins dans notre monde occidental).
Accueillons ce mois de mai, tout entier plongé dans le temps d’attente de l’Esprit-Saint, avec la complicité de la Très Sainte Vierge Marie, dont nous allons fêter la Veillée le 14 mai prochain à la Maison Saint Jean de Kunpo avec tous les jeunes, éducateurs, volontaires et bienfaiteurs. Cette Veillée Mariale est une occasion de faire une “cure de bonne humeur et de notre confiance en la Vie” par l’intercession de la Mère de Dieu, le mot de Vie est si bien écrit avec un “V” majuscule ! La VIE ! Car c’est le nom propre du Ressuscité sur lequel la mort n’a plus d’emprise.
Saint Paul nous dit bien que cette Victoire de la Vie est pour nous… Et que cette Victoire est celle de l’Eglise, malgré toutes les apparences contraires. Et notre Saint Père, le Pape Benoît XVI nous dit que c’est toute l’histoire humaine qui a définitivement basculé avec cette Résurrection du Christ.

Et puis, écoutons alors, encore et encore, le Bienheureux Jean-Paul II nous redire
“N’ayez pas peur ! Ouvrez toutes entières vos portes au Christ Ressuscité !”
Père philippe BLOT – MEP




Se perdre en Marie, c’est se placer sous l’influence de l’Esprit-Saint. Marie est en nous spirituellement présente, et nous sommes en elle; c’est en elle que nous possédons Dieu. Il faut donc vivre par la foi dans le cœur de notre Mère. Elle est en moi, je suis en elle, par une intimité supérieure à celle qui existe entre la mère et l’enfant qu’elle porte en son sein. Il y a une union spirituelle d’une profondeur inimaginable.

Le Carême est une période propice pour apprendre à faire halte avec Marie et Jean, le disciple préféré, auprès de Celui qui, sur la Croix, offre pour l’Humanité entière le sacrifice de Sa vie (Jn19, 25).
Accepter Son Amour, cependant, ne suffit pas. Il s’agit de correspondre à un tel Amour pour ensuite s’engager à Le communiquer aux autres : le Christ « m’attire à Lui » pour s’unir à moi, pour que j’apprenne à mieux aimer mes frères et sœurs du même Amour !