Mois de février 2012

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Voila quelques pistes de réflexion et de prière pour ce mois de février qui verra, à son debut,
la fête de la Présentation, en son milieu, la journée des malades, et à sa fin, le commencement du Careme !

Le Bienheureux Jean Paul II avait institué la journée mondiale des malades le 13 mai 1992 et avait

demandé qu’elle soit « priée » le jour où nou honorons Notre Dame de Lourdes. Ce 11 fevrier 2012 sera
donc la 20 ème célébration de cette journée. L’occasion semble privilegiée pour que nous puissions
approfondir ce que le Seigneur Jésus veut nous dire, à nous chrétiens, a travers ce mystère de la souffrance
et de la maladie que nous rencontrons si souvent en nous-mêmes ou dans les personnes qui nous sont proches.

Commencons « par le haut » pour ne pas perdre de temps dans des considérations psychologiques :

la souffrance a été assumee au sommet par le Christ ! Nous pourrons relire quelques versets d’Isaïe
qui seront médites maintes fois lors du Carême qui commence à la fin de ce mois. Le Christ a été
« un homme de douleur ».

« Devant Dieu, le serviteur a poussé comme une plante chétive, enracinée dans une terre aride. Il n’était

ni beau ni brillant pour attirer nos regards, son extérieur n’avait rien pour nous plaire. Il était méprisé,
abandonné de tous, homme de douleurs, familier de la souffrance, semblable au lépreux dont on se
détourne; et nous l’avons méprisé, compté pour rien. Pourtant, c’étaient nos souffrances qu’il portait,
nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était chatié, frappé par Dieu, humilié.
Or, c’était à cause de nos fautes qu’il a été transpercé, c’est par nos péchés qu’il a été broyé. Le chatiment
qui nous obtient la paix est tombé sur lui, et c’est par ses blessures que nous sommes guéris…
Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur. Mais, s’il fait de sa vie un sacrifice d’éxpiation, il verra
sa descendance, il prolongera ses jours : par lui s’accomplira la volonté du Seigneur. » (Is 53, 2-10)

Le Saint Père, notre Pape Benoit XVI, nous invite a voir tous les maux de l’humanité (et nos propres

souffrances) à travers les blessures du Christ. En Lui, tout ce qui apparait négatif aux yeux du monde
devient une source de vie, grâce au don de l’Esprit Saint nous associant au Christ « qui n’a pas supprimé le mal,
mais qui l’a vaincu à la racine. » :

« A vous tous qui êtes malades et qui souffrez, je dis que c’est justement à travers les blessures du Christ et

avec les yeux de l’espoir, que nous pouvons voir tous les maux qui affligent l’humanité. En ressuscitant, le
Seigneur Jésus n’a pas enlevé au monde la souffrance et le mal, mais Il les a vaincus à la racine. A la force du
Mal, Il a pose la Toute-Puissance de Son Amour. Et Il nous a indique alors que le chemin de la Paix et de la Joie,
c’est l’Amour : « Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. »(Jn 13, 34)

Christ, vainqueur de la mort, est vivant parmi nous ! Et tandis qu’avec saint Thomas nous disons aussi :

« Mon Seigneur et mon Dieu ! », suivons notre Maître dans la disponibilité à donner notre vie pour nos
frères en devenant des messagers d’une joie qui ne craint pas la douleur,la joie de la Résurrection. »
(message du pape pour la journée des malades en 2011)

Il n’est pas facile d’accepter cela avec la mentalité ambiante qui faconne nos réflexes ! Et pourtant,

si nous voulons que Dieu nous prenne au sérieux, ne faut-il pas que nous méditions ce que Jésus à vécu
pour nous et ce qu’Il nous propose pour vivre avec Lui et comme Lui ?

Rappelons-nous que Jésus a tant besoin de nous pour sauver le monde, « folie de l’Amour »

qui nous associe a Son plan divin.

Que le travail de l’Esprit-Saint féconde la terre de nos vies tout au long de ce mois !

Pere philippe BLOT.mep