Basée à Séoul depuis 2002, l’équipe de MSF tente de coordonner le travail d’associations locales et de mettre
en place un réseau d’aide médicale et psychologique aux réfugiés nord-coréens.
Fin 1998, après plus de deux ans de présence à Pyongyang, la capitale de Corée du Nord, MSF quitte le pays en claquant la porte, estimant ne plus pouvoir assurer de manière indépendante son assistante médicale et en constatant de graves détournements dans l’aide humanitaire en Corée du Nord. Afin de poursuivre son action, MSF ouvre alors des bureaux à Pékin et à Tokyo, mais pour des raisons d’organisation et d’efficacité, décide finalement de s’installer à Séoul. Continue reading Médecin sans frontières en Corée : des professionnels de l’humanitaire en aide aux réfugiés nord-coréens→
Traditionnellement, il existe deux grandes fêtes nationales en Corée: L’une est le « seollal », et l’autre est le « chusok ».
Selon le calendrier lunaire, le « seollal » est le Nouvel an lunaire (premier jour de l’année lunaire) et le « chusok » le 15 août lunaire symbolisent la période des récoltes.
Pour ces deux fêtes, les coréens vont dans leur famille. Pour les coréens, c’est plus qu’une tradition, c’est une « religion ».
1) Pourquoi la guerre de Corée est une guerre dont on parle peu ? Quelle est la chronologie des événements ?
C’est une guerre méconnue car la France de 1950 a des soucis de politique intérieure (chute des gouvernements George Bildault, puis Henri Queuille, début du gouvernement René Pleven). Elle est aussi en pleine reconstruction : la France est déjà engagée militairement en Indochine.
Enfin, en cette période de reconstruction d’après la deuxième guerre mondiale, les crises asiatiques sont politiques, bien éloignées des préoccupations de la société française de l’époque.
Du bouddhisme en général et du bouddhisme coréen en particulier
Il est impossible de comprendre la culture coréenne dans laquelle nous sommes immergés chaque jour sans un minimum de connaissance sur le bouddhisme. Le bouddhisme est la « religion » annoncée de la majeure partie des coréens, et le visiteur étranger en ballade ne peut qu’admirer la vitalité de la pratique. Il suffit de se promener un dimanche sur n’importe quelle colline de Séoul, pour s’apercevoir que tous les marcheurs de 7 à 77 ans se recueillent ensuite dans un temple, perdu dans la verdure, qui les accueille au sommet…